Je vais la faire courte :
Je ne saurais rien dire de plus au sujet de ce roman
que je n’ai déjà dit à propos du premier tome de la série consacrée à Ari, D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds.
Rien dire.
De plus.
Ah si. Une chose. Non, deux ! Trois…
1. Il y a plus de magie entre les pages d’À la mesure de l’univers que dans toutes les étoiles de toutes les galaxies réunies.
2. En déguster les mots relève plus du plaisir d’enfoncer ses dents dans la brûlante tendresse du croissant que de celui de la lecture à proprement parler.
3. On lit à la page 410 : « Tu te rappelles ce qu’elle a écrit, environ un an avant de mourir, personne n’a plus envie de changer quoi que ce soit, si ce n’est, de temps en temps, de coiffure, et la manière dont les chaises sont disposées dans le salon ? Qu’adviendra-t-il de la justice et de la beauté si les idéaux périssent ? ».
Alors lisons !,
comme si c’était le dernier jour.
Pour que jamais Justice et Beauté ne se voient déroutées.
Lisons pour les vivants et puis les morts,
que toujours ils nous guident vers ce que la vie a de plus doux.
Mais déjà l’envie de m’égarer dans une infinité d’éloges revient,
plus immense que la mer qui borde le Fjord et emporte les hommes.
Et cela n’aurait pas vraiment d’intérêt.
Pour goûter À la mesure de l’univers, il faut avoir cédé au tome 1, D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds. Et pour cela, je ne saurais mieux dire qu’il y a quelques jours.
Emparez-vous de cette série comme on entame une traversée de l’océan à la nage.
Une traversée jusqu’à la lune,
éclairée par les mots d’un nuage en pantalon.
« Mais le ciel d’hiver au-dessus du village est parfois d’une grande beauté, tout parsemé d’étoiles et d’aurores boréales, et les matins de printemps sont parfois si paisibles qu’on entend les poissons ouvrir et fermer la bouche au fond de l’océan qui s’étend à perte de vue. »
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