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Photo du rédacteurloudebergh

Le livre des sœurs, Amélie Nothomb.


Ça avait pourtant bien commencé…

Ce roman présenté comme un conte racontant l’enfance et l’adolescence de deux sœurs unies par un indéfectible amour.

Deux sœurs oubliées de leurs parents - ils s’aimaient trop, ils n’avaient ni la place ni le temps pour ces deux petits êtres.

Alors les deux sœurs se sont élevées toute seules, elles se sont aimées infiniment, elles ont tout été l’une pour l’autre.

Tristane et Laetitia, unies dans la solitude, le non-amour parental, l’absence de regard.


L’histoire était belle. Vraiment. J’avais entendu Amélie Nothomb en parler sur le plateau de la Grande Librairie, j’avais été séduite.

Et puis je dois avouer que la mayonnaise n’a pas pris.

Le conte n’en était pas vraiment un, le roman manquait cruellement de crédibilité, les personnages de profondeur et le livre d’épaisseur. J’avais sous les yeux des tranches de vie empilées comme dans un paquet de pains de mie, des dialogues ubuesques et plats, une série de dates sur une frise chronologique.


J’ai été franchement étonnée, m’attendant à dévorer ce livre en quelques heures. Ce fut plus ou moins le cas, mais parce qu’il me tardait de passer au suivant. Je le sentais : je ne retiendrai rien du Livre des sœurs.

Le roman m’a semblé écrit à la va-vite – je ne sais si c’est le cas – pour satisfaire un éditeur désirant tenir le rythme du livre par an ?


Pourtant, j’aime la langue d’Amélie Nothomb. Cette précision extrême, ces mots parfois désuets, la radicalité de son trait. J’ai trouvé dommage qu’elle se soit plaquée sur ce texte mal ficelé.


Une déception donc de mon côté, mais un désir renouvelé : celui de me plonger dans Premier sang, son avant-dernier roman tant encensé.

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