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  • Photo du rédacteurloudebergh

Charlotte, David Foenkinos.


Quelle émotion ! Quelle sublime émotion !

Voilà qu’en ma tête, les mots s’effritent et s’effilochent en refermant Charlotte de David Foenkinos, un roman acheté sur un coup de tête il y a quelques jours, sans avoir aucune idée de ce qu’il refermait.

Mais c’est toute une vie que j’ai découverte,

toute sa vie

et la destinée tragique de l’artiste exceptionnelle qu’était Charlotte Salomon.


*


Les éditions Gallimard l’indiquent : ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte.

Après une enfance à Berlin marqué par les tragédies familiales, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d’une œuvre picturale autobiographique d’une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : « C’est toute ma vie. »


*


Autant le dire, je n’avais jamais entendu parler de cette artiste (je ne crois pas être la seule d’ailleurs). Et comme bon nombre des lecteurs de David Foenkinos, c’est grâce à lui que ce nom m’est désormais familier.

Charlotte Salomon était une artiste d’un immense talent, une femme d’une grandeur et d’une originalité indéniable, un être dont l’œuvre n’a pourtant pas connu très longtemps la notoriété qu’elle méritait.


Mais c’est avant tout sur le sublime récit de sa vie que fait David Foenkinos que je voulais m'arrêter. Un récit d’une impeccable pureté, porté par une écriture à vif, à même de tailler dans la chair du réel, un texte dont je n’ai pu décrocher le regard - bien que mouillé de larmes. J’ai trouvé une intelligence folle dans la manière qu’avait l’auteur de raconter cette histoire, de la déposer sous nos yeux avec cette grâce indéfinissable. Il y avait tant d’admiration sous chaque mot, une fascination réelle derrière chacune de ces courtes phrases, ciselée avec soin.

Charlotte est un texte parfait, sans concession,

d’une incroyable tendresse et d’une infinie brutalité pourtant.


Les dernières pages m’ont prise aux tripes. Elles ont enserré ma gorge et bloqué en son sein les plus lourds sanglots.

Mais quel bonheur que ces instants de lecture !

Une fois le livre refermé, je n’ai pu que constater avoir été prise au piège, quelques heures durant, dans cette merveille littéraire dont je me souviendrai longtemps.


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