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Photo du rédacteurloudebergh

L'oiseau de pluie, Robbie Arnott.


La chanson The Rose, reprise par les King’s singers résonnait dans mes oreilles quand j’ai terminé L’oiseau de pluie de Robbie Arnott.

Et je n’aurais pu rêver plus merveilleux accompagnement aux derniers mots de l’auteur australien. Plus à propos. 

Des sons vibrants de beauté, des fréquences immenses de justesse, 

comme l’étaient ces pages et toutes celles qui les avaient précédées. 

Car l’oiseau de pluie est un texte grandiose et sensible. 

Bruissant de vérité. 


*


Certains disent qu’il s’agit d’un fantôme, d’autres d’un mirage. Cet oiseau fantastique, à qui on prête la faculté de faire la pluie ou le beau temps, Ren l’a aperçu quand elle était enfant et ne l’a jamais oublié. C’était il y a plus de quarante ans, dans ces mêmes montagnes où elle vit recluse depuis qu’un coup d’État a frappé son pays. Alors le jour où elle voit débarquer un groupe de soldats, Ren comprend immédiatement ce qu’ils sont venus chercher. Cette « chose » miraculeuse qui vit dans les montagnes est menacée. Et Ren fera tout ce qui est en son pouvoir pour la protéger, quitte à en payer le prix. 


*


L’oiseau de pluie est une œuvre inspirante, inventive, vive,

prise jusqu’au cou dans les méandres de la grâce. 

Tendue par la justesse de son propos et la simplicité de de sa langue, elle a la cruauté et la tendresse des grandes.

 

C’est un envoutement, un texte souvent sombre qui pourtant célèbre la beauté du vivant et les pouvoirs de l’imaginaire.Une ode à la vie, à la magie des sens. 

C’est un appel au respect, enfin, des un.e.s, des autres et de tout ce qui vit sur la terre. 

Un texte qui dit le refus de plier, la résistance silencieuse – le front bas, 

mais les yeux 

toujours

tournés vers le ciel. 


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