Il y a quelque chose d’incroyablement vivifiant à replonger dans un roman « pour adolescent.e.s ».
Chaque soir, figurez-vous,
je me réjouissais (comme une gosse – littéralement)
de m’enfoncer à nouveau dans les méandres de ce livre infernal et délicieux.
Je me sentais privilégiée – j’avais dans ma vie une histoire.
Palpitante. Saisissante.
Une de celles que l’on ne veut lâcher pour rien au monde.
Parce que c’est diablement bien fichu.
Que l’on frissonne à souhait.
Et que l’on vibre, comme jamais!
*
Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier… Il se retrouve entouré d’adolescents dans un lieu étrange, à l’ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d’acier. Chaque nuit, le plan en est modifié.
Thomas comprend qu’une terrible épreuve les attend tous. Comment s’échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire…
*
C’est quand même sacrément pratique de posséder les clés de la bibliothèque municipale. Imaginez :
dimanche matin,
vous vous réveillez après avoir lu une bonne partie de la nuit
vous avez terminé Le labyrinthe de James Dashner,
et vous réalisez que vous n’avez pas le tome 2 en votre possession.
Il vous parait alors absolument inhumain d’attendre ne serait-ce que quelques heures supplémentaires sans la suite de votre histoire entre les mains.
Vous préparez les enfants en vitesse, le chien, les dents, les chaussures, et en voiture Simone, direction la Bibliothèque.
Quelques minutes plus tard, vous voilà sautillante, un sourire jusqu’aux oreilles : vous avez entre les mains le sésame de vos prochaines soirées.
Cette sensation est absolument irrésistible.
Je vous la recommande vivement.
Quand une histoire – je parle bien ici d’une histoire et pas d’un texte, car la langue de James Dashner n’a rien de mémorable – est capable de vous saisir de la sorte, de vous empoigner l’âme et vous ramener à une époque bénie, elle revêt, c’est indéniable, quelques pouvoirs magiques. Capables de faire renaître la môme que vous étiez, la lectrice planquée sous sa couette une lampe de poche à la main.
Et pour retrouver cette sensation, je vous souhaite de tout cœur de plonger comme je l’ai fait dans Le labyrinthe. C’est peut-être la baguette magique dont vous rêvez, pour vous téléporter dans un ailleurs délicieusement infernal.
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