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  • Photo du rédacteurloudebergh

La voleuse de livres, Markus Zusak.


Je ne relis que très rarement les livres.

Même ceux qui m’ont marquée.

Je suis si curieuse de nouvelles découvertes qu’il m’est difficile de retomber dans le « connu ». Et même si j’ai tout à fait conscience qu’un livre relu après plusieurs années n’est jamais le même que celui dévoré en première lecture,

c’est, sans naturel aucun, que je me lance dans l’aventure.


Je n’aurais, d’ailleurs, jamais imaginé relire La Voleuse de livres de Markus Zusak. Je m’étais plongée dans cette incroyable histoire au début de mon adolescence. C’était à Carnac, en Bretagne, de cela je suis certaine.

Je me rappelle avoir été emportée par ce qu’elle déployait, mais outre cet élément, rien ne m’était réellement resté. Je me souvenais tout juste que la narratrice de cette histoire était la Mort en personne et qu’elle se déroulait en Allemagne, pendant la deuxième guerre mondiale.


Et il se trouve qu’en aidant ma mère à déménager, j’ai remis la main sur ce joli pavé et est été prise par le désir irrépressible de le faire mien à nouveau. Je l’ai emporté chez moi, l’ai soigneusement posé au-dessus de l’étagère qui jouxte mon lit et ai attendu patiemment que vienne le jour de l’ouvrir à nouveau.


Ce jour arriva il y a peu.

Je venais de terminer un très beau roman pour les adolescents et je me suis souvenue à quel point cette littérature était essentielle, puissante et tragique.

J’ai attrapé La Voleuse de livres et me suis littéralement jetée entre ses pages.

Car comme nous en informe l’éditeur :

Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter.


C’est une histoire étrange et émouvante où il est question :

- d’une fillette ;

- de mots ;

- d’un accordéoniste ;

- d’Allemands fanatiques ;

- d’un boxeur juif ;

- de vols.


Et croyez-moi, il n’est pas nécessaire d’en savoir plus avant d’entamer cette histoire.

Quoique…


Je peux vous assurer vous aurez un plaisir immense à la retrouver le soir venu, juste avant de vous endormir,

que vous n’oublierez pas de sitôt ses personnages façonnés par la vie, découpés dans la chair, remplis de douleurs,

et que vous serez émus aux larmes en la refermant.


Markus Zusak est un conteur né, un rêveur éveillé, un enfant éternel. Et cette histoire, romanesque au possible, est de celles que l’on aime se voir racontées.

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