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  • Photo du rédacteurloudebergh

La page blanche, Boulet et Pénélope Bagieu.


C’est fou comme certains livres tombent à point nommé. Comme s’ils avaient été écrits pour se faufiler sous nos yeux lorsque notre cœur en avait le plus besoin. Comme s’ils n’existaient que pour cet instant : celui au cours duquel ils entreraient dans notre vie.

La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu est de ceux-là. Elle s’est glissée entre mes mains alors que je traverse une période de remise en question intime et professionnelle. Elle est arrivée comme une évidence, un coup du destin, un signe bienvenu.


Je me promenais dans mon village, ma fille nouvellement née lovée contre ma poitrine et ma chienne à mes pieds, lorsque j’ai aperçu La page blanche dans la boîte à livres installée dans le passage souterrain qui mène à l’école. En parfait état, elle semblait venir d’y être déposée et n’avoir jamais été lue. Et comme j’aime beaucoup Pénélope Bagieu (notamment grâce à ses Culottées), c’est tout naturellement que je l’ai glissée dans mon sac à dos.

Arrivée à la maison j’ai immédiatement plongé entre ses pages – congé maternité aidant –, ma fille endormie à mes côtés, et vous savez quoi ? Je n’ai pas réussi à lâcher l’album de l’après-midi ! Son héroïne m’a tout de suite touchée et son intrigue emportée.


*

Une jeune femme se réveille dans Paris. Elle ne se souvient ni de son nom, ni de ce qui l’a amenée là.

Son passé a disparu.


*


Dans La page blanche, Pénélope Bagieu et Boulet racontent la quête d’identité d’une jeune femme avec humour et sensibilité. Le propos est simple, les questions qu’il soulève passionnantes et la narration des plus efficace – je vous le promets, vous ne pourrez pas en détacher les yeux avant de l’avoir terminée !

Et si j’avoue avoir trouvé la fin un peu « rapide » et presque trop facile, j’ai ressenti un tel plaisir en la dévorant que ce n’était que partie remise.


J’aime l’univers de Pénélope Bagieu, loufoque et sensible, son trait gracieux et efficace et l’intelligence des idées qu’elle véhicule. J’aime l’entendre intervenir dans les médias, sûre d’elle, joyeuse et radicale, s’engager dans diverses causes, dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Elle fait partie des femmes que j’admire infiniment, incarnant tout – ou beaucoup tout du moins – ce que j’aimerais être.


La page blanche est une jolie réussite qui a illuminé ma journée – placée pourtant sous un signe nettement moins lumineux.

Un bonbon à déguster sans modération !



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